Le rythme soigne
S'harmoniser avec les saisons, suivre les phases de la lune, la course du soleil, manger à heures fixes, n’exagérons rien... Même cette chronique de ma page Facebook tente le rythme régulier : une fois par semaine. Sauf ce billet que j'ai dû écrire par anticipation et planifier sa mise en ligne pour cause de déconnexion du web (ça soigne aussi !) pendant une petite semaine. Dès qu'on joue à postdater, le mythe de la présence en prend un coup. Surtout, je n'ai pas vu ce post publié. Et si les typographes du réseau avaient édité des insanités, des insultes ? Imaginez que des événements majeurs se produisent dans le monde - donc sur ma page Facebook - pendant que je fais semblant d'y être. Honte ou soif de contrôle ? Le Surmoi rôde... Je me console en pensant que différé et décalage sont les ressorts de toute correspondance épistolaire (presse comprise), et ce à la barbe du vénérable ici et maintenant.
Bons baisers de ma vie débranchée!